Retour à l'accueil du site
Liste des artistes du site
Music-halls et cabarets mythiques
Bibliographie
Histoire et chronologie
Les festivals
Le top 50 et les votes
Liens internet
Contactez-moi
Léo Ferré  Anarchie et symphonie... 1916-1993
 

Enfance ensoleillée à Monaco.

C'est à Monaco qu'Albert Ferré naît le 24 août 1916, après sa grande soeur Lucienne en décembre 1913. Leurs parents, Joseph et Marie (dite Charlotte), enfants d'italiens, ont une bonne situation professionnelle dans la Principauté : lui est employé de la société des Bains de Mer (SBM, propriétaire du Casino), et Charlotte tient une boutique de couture. Cette appartenance à une certaine bourgeoisie de Monaco offre aux enfants Ferré une enfance aisée (à propos de son enfance, il est conseillé de lire son roman largement autobiographiqe : Benoît Misère aux Editions Robert Laffont paru en 1970).

Joseph est catholique, un homme carré et droit. La famille Ferré est nombreuse (cousins et cousines, oncles et tantes à foison) et très liée. Léo grandira entouré de nombreuses femmes, dans une relative aisance. Avec ses amis, il s'initie tôt au théâtre, à la comédie. Puis vers dix ans, il découvre la musique avec Beethoven, par l'entremise de son oncle Albert, violoniste professionnel.

1925 L'exil de Bordighera.

A neuf ans,suite à ses mauvais résultats scolaires, il devient interne au collège français Saint Charles de Bordighera en Italie. A vingt kilomètres de chez lui, il n'en est pas moins complètement isolé et exclu. Il se sent seul et abandonné. Ce sera sa "prison". Il y restera huit années, huit longues années, et cette expérience fera naître en lui un anti-cléricalisme aigu. Il y apprend néammoins la musique et l'amitié. Mais c'est aussi une enfance violée qu'il vivra à Bordighera, victime des attouchements du surveillant général.

Le Bac et la liberté... puis Paris.

1933. C'est l'année du Bac. Le rater, c'est refaire un année de plus à St Charles. Alors Léo travaille dur et l'obtient. Il part alors au lycée (actuel lycée Albert 1er) et donne des cours de français au collège ...St Charles de Bordighera... Mais c'est un Léo grandi qui donne ces cours, et non plus le petit être fragile et soumis. Parrallèlement à ces cours, il écrit quelques articles pour Le Petit Niçois et réalise des interviews auprès de musiciens d'alors.

Automne 1935 : Léo part à Paris et fait son droit pendant que Lucienne, sa grande soeur, fait son dentaire. Avec des amis, ils errent dans les rues de Paris. A vingt ans, dans la capitale, il perd sa virginité avec une putain. Les filles, pour lui, c'est difficile : "Pour tout bagage on a sa gueule..." (20 ans). Il sort beaucoup, mais pas dans les musées, plutôt dans les boîtes et les cinémas. Il découvre Trénet en 1938, et comme toute sa génération, il est ébahi devant le fou chantant. Léo est un jeune étudiant qui s'amuse, et il vit alors bien loin des préoccupations politiques et sociales du Front Populaire ou de l'avant guerre. En 1939, il obtient même son diplôme de Sciences Po.

"Et la guerre arriva..."

Léo est embrigadé à Montpellier, Sète, St Maixent l'Ecole,... Il échappe au feu, et en fuyant la France occupée, il rejoint Monaco où la guerre se passe, chez ses parents. Dans l'oisiveté monégasque, Ferré se pique de musique et d'écriture. En février 1941, il se produit pour la première fois en public. Quelques mois plus tard, alors que Trenet se produit à Montpellier, Léo parvient à obtenir le droit de lui jouer trois chansons. Le grand Charles l'écoute et, mieux que ça, l'encourage et le félicite. Automne 1943 : Léo épouse Odette, un mariage fragile qui ne durera pas. Les jeunes mariés finissent la guerre au nord de Monaco, dans une ferme où le nouveau paysan continue cependant l'écriture. Lors d'un bref passage à RMC, il croise Piaf qui lui conseille de retrouver Paris pour "percer".

Paris me revoilà !

1946 : retour à la capitale où Leo se produit, au Boeuf sur le Toit, en même temps qu'Aznavour ou que les Frères Jacques. En 1947, un contrat les emporte aux Antilles où, jouant de malchance, ils resteront bloqués près de six mois !! A son retour, quelques-unes de ses chansons se font remarquer grâce à Catherine Sauvage ou Yvette Giraud. Mais le couple Ferré explose sous le poids de la bohème. Célibataire, Ferré joue aux Assassins avec Salvador, et fait les soirées dans un hôtel parisien. Il signe la même année son premier contrat avec une maison de disque : Le Chant du Monde, maison à mouvance communiste. Il fréquente St Germain des Prés, Greco, Sartre, Vian, Francis Lemarque, J.M. Thibault, Queneau, Yves robert,... et les journalistes commencent à parler de cet étrange personnage. On le voit au Quod Libet, aux Assassins, aux Trois Maillets, au Milord l'Arsouille,...

Madeleine et Apollinaire...

C'est au Bar Bac que Léo pas encore divorcé rencontre Madeleine. Ils s'aiment comme deux gosses et s'installent dans le 5ème arrondissement avec Annie la fille de Madeleine. Léo passe sur France Inter et enregistre en juin 1950 son premier disque : La vie d'artiste et un second L'île St Louis. Le mariage de Leo et de Madeleine aura lieu en 1952 à Monaco. La même année, Catherine Sauvage fait de Paris Canaille un tube. C'est son premier succès mais pas encore la fortune. Alors Léo signe à L'Odéon ses premiers enregistrements "lucratifs" en 1953 puis 1954. Ces titres lui offrent le Grand Prix de l'Académie Charles Cros. Il s'attaque alors à Apollinaire que Rainier de Monaco, par le hasard des rencontres, lui permet d'écrire et d'enregistrer avec l'orchestre de Monte Carlo en 1954. C'est enfin le triomphe, à près de 40 ans !, avec La Chanson du Mal aimé.

Un succès bref

Malgré ses succès et un Olympia en 54, Léo dérange et ses airs d'ours mal léché ne collent pas avec le monde du Musci Hall. Déçu, Ferré quitte la scène pour l'écriture. Il déménage en Normandie pour s'isoler, ce qui ne l'empêche pas de sortir un disque en 1955, puis Poète...vos papiers en 1956 (poèmes et textes), et de préparer Benoît Misère, son roman autobiographique. En 1956, il a la mauvaise idée d'écrire et d'interpréter un "feuilleton lyrique" intitulé" La Nuit. C'est un bide total qui le blesse profondément. Il s'attaque à Baudelaire en 1958, joue à Bobino, mais c'est l'éloignement et l'isolement qui le comble. Il achète une île en Bretagne (DuGuesclin) où il travaille sur Aragon avant de l'enregister en 1961 chez Barclay, sa nouvelle maison de disques après avoir quitté Odéon en 1959.



1961 période Aragon
Léo Ferré période Aragon (Photo : André Gornet)

Eddie Barclay et le Roi Léo

C'est Eddie Barclay qui propulse Ferré au sommet de la gloire (comme Brel, Aznavour, Aufray, Nougaro,...). C'est aux éditions Barclay que Léo enregistre en effet Paname, Jolie môme, Merde à Vauban,...ses plus grands succès. Nous sommes alors en 1961, Léo a 45 ans et fait sa rentrée à l'Alhambra et au Vieux Colombier. Il agrandit la famille en adoptant Pépée, une chimpanzée de un an, et choisit un nouveau lieu de solitude : le chateau de Perdrigal, dans le Lot. Une solitude entrecoupée de "commandos bifteack", concerts et tournée pour gagner l'argent du ménage.

Isolement et déchéance :

Les Ferré s'isolent vraiment dans leur chateau : les animaux, une poignée d'amis, et c'est tout. La vie est difficile, malgré les escapades musicales de Léo, tournées et enregistrements. Cette vie de reclus les mélancolise, les affaiblit. C'est le désordre au chateau : Pépée est un enfant trop turbulant, voleur de liberté. Après 18 ans de vie commune, au printemps 68 , c'est la rupture. Madeleine fait abattre Pépée, blessée et malade et les Ferré se séparent.

La fuite vers la liberté :

Pour fuir ces drames, Léo rejoint Paris, puis l'Ardèche et la Lozère avec Maria-Chritina, sa nouvelle compagne. 1969 : il est au sommet. Bobino, la Mutualité,... C'est aussi l'année de C'est extra, et en janvier, François René Cristiani réunit Ferré Brassens et Brel chez sa mère pour une rencontre mythique immortalisée par Leloir. Cet été 1969, Léo et Marie trouve un lieu de solitude en Italie, près de Florence et en 1970, le 29 mai, le premier enfant de Ferré naît en Suisse : Mathieu. "Naît" aussi son roman Benoît Misère en librairie au mois de juin. En ce début d'année 1970, la vie est difficile pour Ferré. Lui qui n'a pas participé aux évènements de 1968, lui qu'on politise trop, lui sur lequel reposent trop d'espoir,...on l'agresse, le malmène, on lui crache dessus pendant ses concerts, on appelle à sa mort,... Léo est victime de Ferré. Ces incidents dureront longtemps encore, même des années plus tard, en 1973, à Lyon ou à Toulouse.

1973 vie et mort :

1973 : Joseph, son père, meurt. Les amis et musiciens de Léo le quittent après quelques brouilles. Il est seul, seul sur scène. Il se rattache à cette famille qui s'agrandit le 20 juillet 1974 avec la naissance de Marie-Cécile. Auparavant, en mars, il épouse la mère de ses enfants à Monaco. Ferré ne pense que musique. 1975 : c'est la scène avec 70 musiciens pour diriger la Chanson du mal aimé. Finis les concerts houleux, seul face à la foule hostile. Léo est chef d'orchestre. 26 janvier 1978 : Manuela, son troisième enfant, naît à Monaco, et quelques jours après, Charlotte, la mère de Léo meurt. Il en est terriblement affecté. De nombreuses tournées l'occupent alors, mais à chaque trève, Ferré retourne chez lui, en Toscane, dans son havre de paix.

Exil et concerts :

Malgré cette retraite, Léo continue les concerts les uns après les autres (de 100 à 150 par an !!).Il accorde aussi beaucoup d'entrevues. 1988 : A 72 ans, Léo montre se premiers signes de faiblesse. Il tombe malade mais reprend quand même la scène. Printemps 1990 : un bel hommage lui est rendu par la parution chez Barclay de l'intégrale Ferré (onze CD !!). Au Théâtre TLP Dejazet, fin 1990, il donne une série de 25 concerts, terminant chacun d'eux par Avec le temps, et exigeant de son public de le laisser quitter la scène en silence, sans applaudissement ni rappel. On imagine alors cette chanson superbe à laquelle doit succéder un silence de mort, une absence, un silence, le vide de la mort... Septembre 1991 : Ferré enregistre Une saison en enfer, son dernier disque. Ses concerts sont douloureux : trous de mémoire, jambes lourdes, fatigue,... Le corps ne suit plus. C'est la descente aux Enfers. De son opération au Kremlin Bicetre à sa retraite à Castellina, Léo se meurt, le Roi se meurt.... et s'éteint, le 14 juillet 1993 vers dix heures du matin.

mars 2001-mai 2023


Léo l'artiste...
  Photo Patrick Ullmann.

BIO EXPRESS

Né Albert Charles Antoine Ferré à Monaco le 24 août 1916. Décédé à Castellina in Chianti en Italie le 14 juillet 1993. Enfance bourgeoise et aisée. De 1925 à 1933, est élève à Bordighera. Après son bac, part à Paris en 1935 pour des études de droit. Se passionne de musique pendant la guerre et se produit pour la première fois sur scène en 1941. Premier mariage en 1943. Premier contrat en 1947. Ferré tourne dans les cabarets. Rencontre avec Madeleine et premier disque en 1950. 1952 : catherine Sauvage fait de Paris Canaille un tube. Grand Prix Charles Cros en 1954. La même année, il adapte La chanson du Mal Aimé. Plusieurs projets durant les années 1950. Signe chez Barclay ses plus grands succès des années 1960. Adopte pépée, sa chimpanzée qui sera abattue en 1968, provoquant la rupture du couple Ferré. Rencontre Brel Brassens ferré en 1969. Naissance de Mathieu en 1970. Son père meurt en 1973. Niassance de Marie-Cécile en 1974, puis Manuela en 1978. Tombe malade en 1988. 

Pour tout bagage on a sa gueule...
"Pour tout bagage..."
(Photo : Charles Scaratini Sygma)


Né en 1916, Ferré vient assez tard à la chanson, vers 1950. Sa carrière discographique s'étalera néanmoins jusqu'à sa mort, l'artiste refusant de s'arrêter ("Le jour où l'on ne m'entendra plus chanter, c'est que je serai mort" dira-t-il en 1983). Son oeuvre est fournie. La liste ci-dessous ne tient pas compte des multiples rééditions françaises ou étrangères de Ferré. Ni des très nombreux 45 Tours, 78 Tours, etc... qui ont paru de son vivant chantés par lui ou par d'autres. Cette liste est plutôt un large (mais non exhaustif) aperçu de la production du chanteur durant sa tardive mais longue carrière. Pour un discographie approfondie (et minutieuse), vous pouvez vous reporter au livre de Belleret ou aux sites indiqués en liens ci-dessous.


Premiers enregistrements de Ferré avec Le scaphandrier, La vie d'artiste, Mr William,... (juin 1950) aux Chants du monde. Plusieurs 78 Tours paraîtront au début des années 50 chez Odéon.

L'ile Saint Louis (78 Tours) (Nov. 1950)

Léo Ferré avec Monsieur William, La chambre, Le pont Mirabeau, Paris canaille,...  (1953).

Chansons de Léo Ferré (1954). 11 titres. Cet album reprend les chansons parues en 78 Tours dont La chanson du scaphandrier, Le bateau espagnol, A St Germain des Prés,...

Le piano du pauvre (1954) avec Le piano du pauvre, Graine d'Ananar, Merci mon Dieu, A la Seine, Mon p'tit voyou,...

Récital Léo Ferré (Olympia) (1955). Album en concert avec La vie, Graine d'ananar, Paris Canaille, La rue, Monsieur William,... 12 titres.

Poètes...vos papiers ! (1956).

Léo Ferré chante Baudelaire (1957). 15 titres. A l'occasion du centenaire de la parution des Fleurs du mal du célèbre poète, Ferré enregistre ce disque, contre l'avis de sa maison de disques. 

Léo Ferré à Bobino (1958). 14 titres en concert enregistrés en janvier 1958 dans la salle parisienne.

La chanson du mal-aimé (1958). Cette fois, Ferré  s'attaque à Guillaume Apollinaire.

Premier album chez Barclay avec Paname, Merde à Vauban, Jolie môme, La Mafia, Si tu t'en vas,...(1960).

Léo Ferré chante Aragon (1961). 13 titres dont L'affiche rouge, Est-ce ainsi que les hommes vivent, Elsa, je chante pour passer le temps,...

Récital Léo Ferré à l'Alhambra (1961). Concert. 16 titres.

Ferré 64 (1964). 12 titres (19 titres dans la version revisitée du disque), avec C'est l'printemps, Les retraités, Tu sors souvent la mer, La Gauloise, Le marché du poète,...

Verlaine et Rimbaud chantés par Ferré (1964).

Léo Ferré 1916-19.. (1966). 12 titres dont La poésie, Le Palladium, La mort, Les Romantiques, C'est la vie...

Léo Ferré Récital 1969 à Bobino (1969). 26 titres.

Amour Anarchie (1970) 10 titres dont Le crachat, Paris je ne t'aime plus, Petite,...

La solitude (1971) 10 titres dont Ton style, A mon enterrement, La solitude, Les albatros,...

Il n'y a plus rien (1973)

L'espoir (1974) 8 titres avec L'espoir, La damnation, Les amants tristes, Les étrangers,...
A noter que la pochette est un cliché sur lequel figure son fils Mathieu.

Léo Ferré Les poètes (1974).

Ferré muet dirige Ravel et Ferré (1975).

Ludwig L'imaginaire Le bateau ivre (1981).

L'opéra du pauvre (1983).

Les loubards (hommage à JR Caussimon) (1985). 9 titres dont Les loubards, Nuits d'absence, Avant de te connaître,...

On n'est pas sérieux quand on a 17 ans (1986) .

Léo ferré en public au TLP Dejazet (1988).

Une intégrale en dix volumes est parue en 1989.

Les vieux copains (1990).

Une saison en enfer (1991). L'oeuvre de Rimbaud mise en musique par Ferré.

Metamec (les derniers titres de Léo publiés par son fils Mathieu) (2001).

Avec Léo ! (hommage à Léo pour les dix ans de sa mort, avec Zebda, Miossec, Dominique A, Noir Désir, Dyonisos, Bashung...) (2003)


L'intégrale des chansons a été éditée en quatre volumes par les éditions La mémoire et la mer (détails sur le site https://leo-ferre.com/accueil).

Il existe également des versions italiennes de certains de ces disques. De même, de nombreux chanteurs ont repris des titres de Ferré, et notamment Catherine Sauvage. Mais notons aussi Philippe Léotard ou cet album de 1988 des Francofolies de La Rochelle La Fête à Ferré, ou encore cet album de Michel Hermon Thank you satan. Mama Béa Tekiselski sort aussi en 1995 Du côté de chez Léo, dans lequel elle reprend 13 titres de Ferré. Là aussi, la liste serait trop longue..Enfin, en plus des dernières réeditions des chansons de Ferré des années 1950-1953, notons l'existence de ce remarquable coffret de Léo édité chez Barclay et comprenant l'intégrale du poète chanteur en onze CD !!


De nombreux sites sont disponibles et parlent de Ferré, mais contentons-nous de certains liens essentiels, en particulier celui, officiel, de La mémoire et la mer, et quelques sites fiables avec des discographies complètes.
Le site officiel : https://leo-ferre.com/accueil
Sur RFI, une biographie complète : https://musique.rfi.fr/artiste/chanson/leo-ferre
Deux discographies intéressantes : http://www.encyclopedisque.fr/artiste/1793.html et https://www.discogs.com/fr/artist/466633-L%C3%A9o-Ferr%C3%A9
De même, les livres consacrés à ferré sont légion. Nous en avons sélectionné quelques-uns en distinguant ceux écrits par Ferré et ceux lui étant consacrés.
Léo Ferré par Charles Estienne aux Editions Seghers collection Poètes d'aujourd'hui 1962. On ne présente plus la collection de chez Seghers (voir Brel, Brassens,...). Un condensé efficace et clair pour qui veut connaître l'artiste Ferré, à un prix abordable.
Léo Ferré Une vie d'artiste de Robert Belleret aux Editions Actes Sud Léméac mai 1996.
Cet ouvrage est extrèmement riche (cela en fait sa qualité et son défaut). 770 pages d'analyses fines sur l'artiste, sa vie, son enfance, son oeuvre, illustrées de photos noir et blanc souvent inédites. Une approche très intime de Ferré, parfois poètique, qui a pour seul défaut son "encyclopédisme".
A lire passionnément, ou à offrir.
Avec le temps de Patrick BUISSON et Hubert GROOTECLAES (vendu avec un CD) aux Editions du Chêne 1998. Imaginé par Léo Ferré de son vivant, cet ouvrage est un ensemble de photos de Grooteclaes illustrée par les textes de Ferré. Décédés avant la fin du projet tous les deux, le livre est repris par Buisson et Marie et Mathieu FERRE pour donner au final cette oeuvre belle et riche.
Léo Ferré de Stan Cuesta aux editions Librio musique mars 2001. Une collection accessible en prix (1.5 euro environ) et en contenu (une centaine de pages, claires et précises). Voir aussi dans la même collection, Brassens, Bashung, Dutronc, Trenet,...
Léo Ferré Une mémoire graphique, de Alain Fournier et Jacques Layani aux Editions La Lauze 2000.

Léo Ferré Amour Anarchie de Mira MILOS, aux Editions Carrière Editions 13.

L'éternité de l'instant par Hubert Grooteclaes, aux Editions Perron 1984. Livre de photos.

Léo Ferré Ni Dieu, ni maître par Sophie Girault aux éditions City paru en 2013 à l'occasion des vingt ans de sa mort.

Léo ferré, un archipel par Jacques Layani paru en 2020 aux éditions le bord de l'eau.

Léo Ferré par Louis-Jean Calvet avec une préface de Bernard Lavilliers. Editions Archipoche, 2013.

Livres écrits par Léo Ferré :
Alma Matrix aux Editions la Mémoire et la mer
Je parle à n'importe qui aux Editions La mémoire et la mer réédité en septembre 2000.
Les noces de Londres aux Editions La mémoire et la mer, collection Les Etoiles, avril 2000. Poèsie.
La mauvaise graine aux Editions du Livre de Poche 1997 textes poèmes et chansons.
La musique souvent me prend, comme l'amour aux Editions La mémoire et la mer.
Testament phonographe aux Editions La mémoire et la mer mars 2000 (1980 Editions Plasma puis 1990 aux Editions Gufo del tramonto).

Sources :

https://leo-ferre.com/accueil
http://leoferre.hautetfort.com/archive/2006/11/09/index-alphabetique-des-notes-publiees.html
http://leo-ferre.eu/
http://www.encyclopedisque.fr/artiste/1793.html
https://www.allformusic.fr/leo-ferre/discographie
https://www.discogs.com/fr/artist/466633-L%C3%A9o-Ferr%C3%A9
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9o_Ferr%C3%A9
https://www.telerama.fr/musique/leo-ferre-l-integrale-un-troisieme-volet-cheveux-blancs-et-sans-carcan-7004868.php
https://musique.rfi.fr/artiste/chanson/leo-ferre


Première mis en ligne le 19 mars 2001. Version 8 mise en ligne le 27 octobre 2007 . Dernière MAJ mai 2023
Copyright 2001-2023 Petit dictionnaire intime...
pour tous les textes.
Les auteurs des photos sont mentionnés. Merci de respecter leur oeuvre en citant son nom et l'origine de chaque document.

Ce site est optimisé pour écran 1024 X 768 sous Internet Explorer.