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Dalida La Callas de la Variété 1933-1987
 

D'Italie en Egypte

C'est dans le quartier de Choubrah du Caire, en Egypte, que naît Yolanda, fille d'immigrés italiens du début du siècle, second enfant de la famille Gigliotti, après son aîné Orlando, et avant son cadet Bruno. Pietro, le père de famille, est violoniste à l'Opéra pendant que Giuseppina, la mère, s'occupe des enfants. Yolanda manifeste un goût pour l'art. On l'apprécie dans les représentations théatrales du collège, mais c'est surtout son physique qui attire, et ce malgré de graves problèmes d'yeux qui l'obligent à porter longtemps des lunettes (qu'elle finira par jeter par la fenêtre)...

Une jeunesse ordinaire

Enfant de bourgeois aisés, Yolanda vit une enfance sans histoire, fréquentant une école catholique et grandissant comme toute adolescente, entourée de ses amis et de sa famille. Alors qu'elle se destine à une carrière de secrétaire, l'attirance qu'elle suscite chez les hommes change sa conception de l'avenir. En 1951, alors qu'elle a à peine dix-huit ans, elle se présente à un concours de beauté en maillot de bain, et provoque le courroux de toute sa famille. Mais elle a compris le pouvoir de son charme, et lorsqu'elle commence à travailler dans une maison de couture, elle devient naturellement mannequin. Elle a la beauté mystérieuse des actrices américaines de l'époque, et son corps élancé lui permet en 1954 de décrocher, à la surprise générale de sa famille, le prix de Miss Egypte !

De l'anonymat au cinéma, et du cinéma à la chanson...

De suite, Yolanda, devenue Dalida, tourne pour le cinéma (voir sa filmographie ci-dessous). D'abord pour le cinéma égyptien, puis pour le cinéma français, après qu'un réalisateur français, Marc de Gastyne, l'eut repérée. C'est à cette occasion qu'elle quitte, le 25 décembre 1954, l'Egypte et sa famille pour Paris. En fait de cinéma, pour survivre, elle prend des cours de chant, et commence à chanter dans des cabarets, présentée comme la révélation française de l'année. Un concours de circonstances va faire d'elle une star. La rencontre de trois hommes va bouleverser sa vie.

Tout d'abord Bruno Coquatrix. Il est le nouveau propriétaire d'un établissement nommé l'Olympia. En quelques années, il fera de cet ancien cinéma le haut lieu du music-hall en France, et fera passer sur cette scène les plus grands artistes internationaux : de Jacques Brel aux Beatles, en passant par Johnny Halliday, Brassens, Adamo, Sardou, etc...etc... Il anime une émission sur Europe 1 : Numéros un de demain, et est alors à la recherche de nouveaux talents....

Puis Lucien Morisse, directeur artistique d'Europe 1, et naturellement à l'écoute de tout ce qui se fait de nouveau. Il est aussi à la recherche de jeunes talents...Il sera l'amant de Dalida, malgré son mariage et l'opinion publique.

Et enfin un certain Eddie Barclay, producteur de disques, lui encore à la recherche de nouveaux talents. Il produira par la suite des gens comme Brel ou Aznavour. Un homme d'affaires, mais aussi un homme de coeur et un gentleman...

Elle interprète sur Europe 1 Etrangère au paradis et se fait aussitôt remarquer. Barclay lui permet l'enregistrement d'un premier disque, Madonna, puis d'un second, Bambino. Grace à Morisse, le titre entrainant et jovial est passé toute la journée sur l'antenne d'Europe 1 et devient de suite un tube. Nous sommes en 1956, et Dalida devient très rapidement une star : l'Olympia l'accueille, le public se presse pour la voir, et en un an, elle obtient un disque d'or pour Bambino (300 000 exemplaires vendus), première récompense d'un très longue série (elle a aujourd'hui vendu plus de 120 millions de disques à travers le monde et a été célébrée des dizaines de fois : disques d'or, de platine, de diamant, Oscar de la chanson, Oscar mondial du disque, médaille de la Présidence de la République reçue des mains de De Gaulle lui-même,....une place porte son nom à Paris, et une monnaie a été frappée à son effigie à sa mort).

La gloire

Le succès de Dalida se propage dans toute l'Europe et même au-delà. Elle part en tournée en Italie, pays de ses origines, et dans de nombreux autres pays, dont l'Egypte, où elle est accueillie comme une reine. En France, elle remplit les plus grandes salles et ses disques s'arrachent. Côté coeur, après avoir enfin divorcé, Lucien Morisse épouse Dalida le 8 avril 1961. Tout semble aller pour le mieux pour la jeune femme de 28 ans. Mais le mariage cache mal une relation usée par les années et le métier. Profitant de ses tournées à l'étranger et de ses nombreuses rencontres, Dalida s'éloigne peu à peu de son mari. Elle reprend sa liberté. C'est en 1962, après le succès de Petit Gonzales, qu'elle s'achète une maison à Paris, sur les hauteurs de Montmartre, une maison qu'elle aimera et habitera jusqu'à sa mort (rue d'Orchampt). Cette maison lui offre aussi la liberté totale puisqu'au même moment, elle divorce de Morisse. Les succès discographiques s'enchaînent, mais Dalida est seule et rêve de l'homme idéal.

Et la solitude...

Pour combler sa solitude, elle fait venir en 1966 sa famille à Paris. Sa cousine Rosy devient sa secrétaire, et surtout son jeune frère Bruno devient son bras droit (il prend à l'occasion le prénom de leur grand frère Orlando !). En 1966 toujours, elle croit rompre cette solitude en rencontrant un jeune débutant Luigi Tenco. Ils se rencontrent à plusieurs reprises, tout d'abord dans un but professionnel (ils doivent concourir ensemble au Festival de San Remo), puis dans un but personnel. Ils tombent follement amoureux l'un de l'autre, jusqu'à prévoir leur mariage dans les mois à venir. Mais le malheur viendra les séparer. Le soir de la finale du festival, Luigi, saoul et hors de lui insulte le jury (ni lui ni Dalida n'ont gagné) et finit, dans un état violent de déprime, par se suicider dans sa chambre d'hôtel. Dalida est effondrée par ce drame. Commence pour elle une longue série d'évènements malheureux qui petit à petit ruineront sa santé psychologique et sa joie de vivre. Elle tente une première fois de se suicider la même année, heureusement sans réussite.

Une nouvelle Dalida

Cet épisode dramatique va changer sa vie et son personnage. Elle n'est plus la jeune chanteuse de Bambino, mais une femme plus mûre, ferrue de littérature et de philosophie, une artiste reconnue et adulée. Pour survivre à ses malheurs, elle entreprend une analyse et une étude de sa personnalité. Elle cherche à se comprendre et à se situer dans sa vie riche en évènements. Elle décide de ne se consacrer qu'à une chanson plus poètique et artistique, et de laisser tomber les tubes faciles et joyeux. Ce nouveau répertoire plus intimiste ne réduit pour autant pas sa popularité. En septembre 1970, Lucien Morisse, son ex-mari, se suicide. Dalida voit peu à peu le monde s'effondrer autour d'elle. Les années 70 s'annoncent plus sereinement cependant. Elle rencontre Richard Chanfray, dit le comte de St-Germain, et sa carrière se stabilise, enchaînant encore des succès immenses même si le rythme est moins soutenu.

La vie continue, avec ses hauts et ses bas...

Malgré tout, et grâce à la sérénité qu'elle retrouve avec son nouveau compagnon, sa carrière reprend de plus belle. A nouveau les succès s'enchaînent : Il venait d'avoir dix-huit ans (1973, écrite par Pascal Sevran), Gigi l'amoroso (1974), J'attendrai (1975) qui surfe sur la vague disco, etc...), ainsi que les concerts et les tournées internationales. Elle passe aussi dans de nombreuses émissions télévisées qui assoient sa popularité. Dalida ne subit pas les modes et les années, en sachant s'adapter à chaque époque. Ainsi, en 1978, en pleine époque disco, elle sort un album disco Génération 78. Elle s'exporte aussi aux Etats-Unis où son succès est immense. Elle garde de ce séjour une mise en scène très music-hall qu'elle utilisera dès 1980 sur scène au Palais des Sports de Paris. Un spectacle grandiose. Mais un drame encore va ternir son bonheur : elle se sépare du Comte St Germain, homme devenu violent et dangereux. Encore une fois, l'amour lui échappe. Et ses prochaines amours ne seront pas plus abouties. Parallèlement, son amitié affichée pour le nouveau président François Mitterand nuit à sa carrière. Ce sont autant de raisons pour Dalida de s'isoler et de s'éloigner. Elle part pour une longue tournée de un an...

Retour en France

Son retour prouve qu'elle reste malgré tout une grande star. Personne ne l'oublie et ses albums sont des records de ventes. Mais en cette année 1983, Richard Chanfray se suicide. L'édifice fragile s'effondre définitivement. Dalida est à bout, malgré l'acharnement avec lequel elle se jette dans le travail. Elle tourne au cinéma dans le Sixième jour de Youssef Chahine et remporte un énorme succès, mais rien ne ramène la joie en son coeur. Tous les hommes qu'elle a aimés ont disparu tragiquement. C'en est trop pour cette femme fragile et tendre. Elle décide de mettre fin à ses jours et est retrouvée morte le 3 mai 1987 dans sa maison parisienne. Le public garde d'elle l'image d'une femme fragile et forte à la fois, au talent multiple et immense. Une star que la mort a figée dans le temps et dans l'histoire.

SB septembre 2001-juin 2023


BIO EXPRESS

Née Yolanda Christina GIGLIOTTI, au Caire (Egypte) le 17 janvier 1933, décédée à Paris le 3 mai 1987. Enfance heureuse. Participe à un concours de beauté à 18 ans. Devient mannequin et Miss Egypte en 1954. Tourne dans quelques films et quitte l'Egypte pour Paris fin 1954. Elle rencontre Lucien Morisse qui la lance dans la carrière. Premier disque et premiers succès avec Bambino en 1956. Tournées internationales. Epouse Morisse en 1961. Achète sa maison de la rue d'Orchampt à Paris en 1962. Divorce de Morisse. Rencontre avec Luigi Tenco en 1966.  Ce dernier se suicide, tout comme Lucien Morisse quelques années plus tard. Enchaîne les succès à la mode disco dans les années 70.  Passe beaucoup à la télé.  Malheureuse en amour, elle s'acharne dans le travail et tourne avec Chahine dans Le sixième jour, qui est un succès énorme. Mais épuisée, malheureuse, elle se donne la mort le 3 mai 1987.




Connaissez-vous cet air ? Dalida, c'est... Bambino, Come prima, Petit Gonzales, Il venait d'avoir dix huit ans, Paroles paroles, Avec le temps, Gigi l'amoroso, J'attendrai, Salma ya salama, Itsi bitsi bikini, Mourir sur scène, La danse de Zorba, Monday Thuesday, Laissez-moi danser, Darla dirladada, Le temps des fleurs, Le sixième jour, etc..., etc...ainsi que de nombreuses versions en italien, en anglais, en libanais, etc...etc... Avec plus de 120 millions de disques vendus à travers le monde, Dalida est sans doute l'une des artistes les plus universelles. Depuis son premier 45 tours en 1956 jusqu'à aujourd'hui, où de nombreuses compilations fleurissent encore chaque année, l'univers Dalida n'en finit pas de faire rêver. La discographie suivante reprend l'ensemble de ses enregistrements, mais établis en partie à l'aide des deux coffrets essentiels consacrés à la chanteuse : Les années Barclay et Les années Orlando, puis aussi à partir d'enregitrements originaux. Pardon aux puristes de ne pas reprendre la totalité des enregistrements originaux...

Madona (45 tours) 1956
Son nom est Dalida (premier 33 tours)  1957
Miguel avec Aïe mourir pour toi, Quand on n'a que l'amour,...   1957


Gondolier avec Lazzarella, Pardon, Oh La La,...   1958
Les Gitans 1958
Le disque d'or de Dalida 1959

Les enfants du Pirée 1960
Garde-moi la dernière danse  1961
Loin de moi 1961

Le petit Gonzales 1962
Eux 1963
Amore scusami 1964

Il silenzio 1965
A qui ?  1967

Mais aussi.... Le temps des fleurs 1968, Ma mère me disait 1969, Une vie 1971, Olympia 71 1972, Julien 1973, Olympia 74 1974, J'attendrai 1975, Olympia 77 1977, Gigi in paradiso 1980, Palais des sports 1980, Le disque d'or du mundial 1982, Femme 1983, Dali 1984, Salut salaud 1986, Pour en arriver là 1987, etc...etc...etc...  

Le coffret Les années Barclay (245 chansons)1991
 
1956-1957 vol.1 (Bambino)
1957-1958  vol.2 (Come prima)
1958-1959 vol.3 (Ciao ciao bambina)
 
1960 vol.4 (Les enfants du Pirée)
1961 vol.5 (Le petit Gonzales)
1962-1964 vol.6 (Le jour le plus long)
 
1965 vol.7 (La danse de Zorba)
1966-1967 vol.8 : (Ciao amore ciao) 
1968 vol.9 (Le temps des fleurs) 

1969-1970 vol.10 : (L'an 2005)
104 chansons en italien (coffret 7 disques) 1991              
Les années Barclay (L'essentiel) (Double album + livret) 1991

Dalida collection (Coffret de 3 CDs originaux du coffret) 1994
Les années Orlando (Versions originales... ) (Double album) 1997
Les années Orlando (Coffret 12 disques 1970-1987) 192 chansons 1997
 
Le rêve oriental 1998
La Légende (Coffret de 3 CDs) 1999
Live (Instants d'émotions... ) (Double album de 34 titres) 59-83 2000
40 succès en or (Versions originales 1956 / 2001)


Alors que sa performance dans Le sixième jour a révélé (bien tard) son talent de comédienne au public, on oublie souvent que Dalida a joué dans de nombreux films, même si souvent sa participation se limite à une apparition ou à un coup de pub.... Les 2 et 3 mai 2005, 18 ans après sa disparition jour pour jour, France 2 diffuse un superbe téléfilm en deux parties : Dalida. Ce téléfilm réalisé par Joyce Bunuel retrace avec justesse et émotion la vie de Dalida, représentée à l'écran par Sabrina Ferilli. A l'affiche : Charles Berling (Lucien Morisse), Christophe Lambert (Richard Chanfray), Alessandro Gassman (Luigi Tenco), Michel Jonasz (Coquatrix),.... Une réussite !

Un verre et une cigarette (Sigara wel kas) de Niazi Mustapha 1954
Le masque de Toutankhamon de Marc de Gastyne 1954
Brigade des moeurs de Maurice Boutel 1957


Rapt au deuxième bureau de Jean Stelli 1958
Parlez-moi d'amour 1960


L'inconnu de Hong-Kong de Jacques Poitrenaud 1963 avec Philippe Nicaud
Ménage à l'italienne 1965


Io ti amo 1968
Comme sur des roulettes de Nina Companez 1977


Dalida pour toujours 1977
Le sixième jour de Youssef Chahine1986


A noter l'existence d'un excellent documentaire Dalida et Orlando les âmes soeurs réalisé par François Chaumont et diffusé sur Arte en 2023. (52 minutes).
Ce documentaire retrace la vie de la chanteuse et de sa famille, en faisant intervenir ses amis proches : Max Guazini, Bertrand Delanoë, ou encore Amanda Lear. Son frère orlando (Bruno à l'état civil) est très présent et apporte des témoignages poignants.


De très nombreux ouvrages sont parus sur Dalida. En voici une sélection. Vous trouverez une liste complète sur le site officiel : https://dalida.com/carriere-dalida/bibliographie.html



Dalida, mon frère tu écriras mes mémoires de Catherine Rihoit et Orlando aux éditions Plon, 2022, 500 pages.

Dalida une histoire vraie par Solène Haddad aux éditions City 2012.
Vingt-cinq années déjà que Dalida a dramatiquement quitté la scène en mettant fin à ses jours. En apparence, la star avait tout pour elle, beauté, gloire, célébrité, richesse, mais il lui manquait l'essentiel : l'amour. Artiste et femme au destin extraordinaire, Dalida est devenue un véritable mythe. Adorée de son vivant, elle est toujours adulée et ses chansons sont incontournables.


Dalida, histoire d'une femme par Jeff Barnel aux Editions Jean-Claude Lattès 1994.

Depuis son arrivée à Paris en 1954 jusqu'en ce jour tragique du 3 mai 1987 où elle se donna la mort, de son premier succès à tous ceux qui suivirent, celle dont l'accent était inimitable et la générosité incontestée, celle qui pendant trente ans tint le haut de l'affiche mais dont la vie amoureuse fut traversée par les suicides des trois hommes qu'elle aimait, Dalida, aura marqué la chanson française.


La véritable Dalida par Emmanuel Bonini Août 2004 Biographie.


Dalida passionnément par Ariane Ravier 2006 aux éditions Favre.
" Je m'appelle Ariane et je suis née à Paris. " Ce pourrait être la première phrase de ce livre. Qui n'est pas une biographie de plus de Dalida. Ni un volume de louanges et de couronnes tressées à la chanteuse tant aimée des Français. Ce livre est l'histoire d'une traversée : il raconte comment, à 16 ans, une adolescente têtue, douée, solitaire et mal dans sa peau, tombe foudroyée d'amour pour une star absolue, de trente ans son aînée, adorée par son public, protégée par son clan, adulée, dévorée par ses fans.

Dalida le mal d'aimer par David Lelait-Helo préface de Line Renaud, aux éditions Archipoche. 2022.
Biographe des icônes de notre temps, David Lelait-Helo dévoile la femme fragile et blessée que fut Dalida, alors que 2022 marque les 35 ans de la disparition de la chanteuse. 


Mais aussi...

Dalida par Catherine Rihoit aux Editions Plon 2000
Dalida par Camilio Daccache et Isabelle Salmon aux Editions Vade Retro 1997
Dalida Livre d'or aux Editions Carish-Musicom 2001
Je chante Dalida aux Editions Paul Beuscher dans la Collection : Je chante



Le site officiel : https://dalida.com/
https://www.discogs.com/artist/146664-Dalida
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dalida
https://www.journaldesfemmes.fr/people/personnalites/2881733-dalida-date-de-sa-mort-age-vie-privee-suicide-chansons/




Dremière mis en ligne le 19 mars 2001. Version 8 mise en ligne le 27 octobre 2007 . Dernière MAJ juin 2023
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